Par une journée délicieusement ensoleillée vous vous promenez au cœur d’une belle forêt, seuls les cris des oiseaux invisibles accompagnent le bruit léger de vos pas.
Des rayons de soleil se faufilent entre les bouleaux et les pins, transperçant leur feuillage de magnifiques faisceaux de lumière.
Une légère brise agite doucement la cime des arbres, les entraînant tous ensemble dans un délicat ballet, les faisant pencher d’un côté puis de l’autre, avant de les laisser se redresser pour un court instant. Le vent s’insinue discrètement et fait frissonner les feuillages dans un doux murmure. Le temps s’est tout à coup arrêté. Les odeurs de la forêt éveillent vos sens, c’est tout un bouquet de senteurs qui pénètre soudain en vous, fragrances épicées du bois et parfums sucrés des fleurs sauvages, se mêlant aux odeurs plus âcres du sous-bois. Tout au long de votre promenade, les rafales d’un vent plus vigoureux balayent votre visage, glissent dans vos cheveux, provoquant en vous de grands éclats de rire.
Vous vous mettez à courir, à danser avec le vent, tournant sur vous-même, l’attirant à vous, le défiant, jouant avec lui, remplissant la forêt de cris de joie. Vous respirez à pleins poumons ce vent taquin, vous accueillez avec bonheur toutes les odeurs et tous les parfums qu’il transporte, et vous ressentez sa fraîcheur jusqu’au plus profond de votre poitrine.
Au fur et à mesure de votre promenade vous arrivez à une petite clairière toute illuminée, baignant dans une belle lumière dorée, comme un joyau dans un écrin de verdure. Vous y pénétrez en marchant doucement. A chacun de vos pas, une myriade de papillons s’envole dans toutes les directions, formant d’éphémères bouquets multicolores. Ce lieu est infiniment paisible, le vent s’est calmé et c’est maintenant la lumière que vous inspirez.
Vous vous sentez léger, libéré, incroyablement vivant, en parfaite communion avec la nature, vous êtes ce vent, vous êtes ces parfums, vous êtes cette lumière, vous êtes cette forêt qui respire.
(métaphore sur la respiration) Hubert.
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